Isabelle et moi avons souvent eu des discussions autour des « choses de la vie » : la famille, la carrière, les loisirs, les amis, les projets. Elle était à mes côtés quand la maladie a frappé maman. A l’époque, nous travaillions ensemble et elle était aux premières loges de mon désarroi. Elle a été une présence indéfectible et une oreille attentive et bienveillante… Ce sont des choses que l’on n’oublie pas.
Aujourd’hui, elle vit une situation similaire. Elle a accepté de nous faire partager cette expérience, au travers de son analyse et de ses ressentis. Elle pose des mots directs et clairs sur sa situation d’aidante en se livrant avec sincérité sur une situation à la fois universelle et personnelle : accompagner son parent dans la maladie.
Je la remercie du fond du cœur de ce témoignage intime.
Aidant familial, une vocation ? Devient-on aidant.e ou naît-on aidant.e ?
Dans la tribu des fileuses, ….je demande la fille ! J’ai le grand plaisir d’avoir interviewé Camille, ma fille, à la fin du confinement. Nous avions commencé à discuter de sujets un peu sérieux, comme la carrière, les millénials, l’environnement. Je lui ai demandé si elle acceptait que j’en profite pour la citer dans mon blog. Car après tout, quel meilleur « Filentrenous » que celui d’une mère et sa fille….
En quoi te sens tu une Fileuse ?
Je suis une vraie fileuse, le lien je le crée, je l’entretiens, c’est comme ça, aussi bien dans ma vie personnelle que dans ma vie professionnelle. A 28 ans, j’ai toujours bien sûr mon amie d’enfance, puis mes amies rencontrées en études secondaires. Quant à mon réseau professionnel, j’ai déjà mon petit carnet d’adresses ! Je travaille à l’export, je voyage beaucoup. Je participe à de nombreux salons professionnels, donc par définition, beaucoup de rencontres. Bien évidemment, il est important de soigner ses relations de travail, mais j’avoue que c’est avec naturel, spontanéité et réel plaisir que je considère cet aspect de mon travail. En plus, garder le contact est vraiment facilité par les réseaux sociaux.
Relève de la garde
Je vis à Londres depuis 3 ans. Ma famille et mes meilleur amis sont en France. Il est primordial, que dis-je, vital pour moi de garder le lien, et qu’il soit le plus incarné.