DICTIONNAIRE AMOUREUX DE L'AIDANT

O comme Objet

Ce blog est consacré aux Aidants…. Toutefois, je souhaite y consacrer une rubrique à ma Maman, Mamoune, pour transmettre à mes lecteurs une part de mon histoire, de son histoire, de notre parcours…d’aucuns y verront une façon de faire son deuil. Certainement. Mais avant tout ce qui m’anime, c’est de vous la raconter, car la maladie change une personne mais ne la définit pas, bien au contraire. La raconter permet de continuer à la faire vivre, telle qu’elle était avant…Belle, d’une énergie folle, généreuse, drôle, de mauvaise foi, belle, très belle et surtout aimante…

« Combien vous en voulez ? 20€ … Mon arrière grand-père l’avait acheté en 1920 au baron de Malpet !!! »

claire darling.jpgIl est sorti récemment le film « La folle journée de Claire Darling » qui résonne en moi. Son thème, son actrice…Catherine Deneuve, presque jumelle de maman (15 jours d’écart…) et ce côté altier et grande Duchesse!

Bref,…. le pitch du film : Un matin, Claire se réveille et persuadée qu’il s’agit du dernier jour de sa vie, elle décide de brader tous ses objets…

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HUMEURS

Dictionnaire Amoureux de l’Aidant : P comme Patrimoine

« Le Patrimoine » de Philip Roth, une histoire vraie.

Quatrième de couverture : Ce récit, écrit à la première personne, raconte la lente maladie du père de l’auteur âgé de quatre-vingt-six ans, sa lutte obstinée pour vaincre la tumeur au cerveau qui finira par l’emporter. Dans ce combat contre le drame de la vieillesse, le fils guide et assiste le père jusqu’à s’identifier à lui. Patrimoine est une histoire vraie (comme le précise le sous-titre) dont Herman, le père, plus encore que le fils, est le barde. Une histoire cruelle et émouvante, que l’intégrité d’Herman, son refus de l’héroïque et de l’édifiant préservent pourtant de la complaisance et du sentimentalisme. Un récit qui proclame l’infinie complexité et la permanence de la vie, la nécessité de se souvenir, de ne rien oublier, car « être vivant, c’est être fait de mémoire. Si un homme n’est pas fait de mémoire, il n’est fait de rien ». Une élégie d’horreur et de compassion, mais aussi d’amour.

J’ai longtemps repoussé la lecture de ce livre.

J’ai longtemps repoussé la lecture de ce livre. Mais une fois décidée, je l’ai lu d’une seule traite. Il m’a submergée. Par l’analogie de la trajectoire et les similitudes de caractères – autoritaires et peu ouverts – de nos ascendants. Une histoire de génération sans doute…