Dans un climat général plutôt marqué par l’incertitude, comment se donner les meilleures chances d’appréhender la rentrée de manière sereine ? Back to basics, rappel de quelques fondamentaux….
Inspirer, expirer : travailler sa respiration !
Bien souvent, lors de périodes un peu agitées ou chargées, on se surprend « en apnée », le ventre gonflé et l’esprit obnubilé par une idée qui tourne et retourne dans la tête. Il me semble indispensable de savoir – ou de se rappeler – que le lâcher-prise commence par des exercices respiratoires. Bien respirer peut vraiment avoir un impact immédiat sur le corps et sur l’esprit, un réel apaisement instantané.
Petit exercice de respiration hyper simple
Expirer sur 3 temps
Bloquer sur 3 temps
Inspirer sur 3 temps
Bloquer et ainsi de suite, 3 fois de suite.
Quand le mouvement est maîtrisé, vous pouvez tenter d’allonger les cycles.
10 minutes par jour suffisent
Bien respirer doit devenir une petite routine. D’ailleurs, elle constitue l’échauffement de sports doux tels que le yoga, le pilâtes, ou autres dérivés d’arts martiaux asiatiques tels que le Gi-Gong et bien évidemment, la méditation.
En complément à cet exercice de base, il faut parvenir à canaliser son esprit pour rester attaché, ancré, dans le moment présent, ne pas ressasser le passé ou se soucier de ce qui pourrait arriver. Travailler l’ »Ici et maintenant »… Facile à dire…
Isabelle et moi avons souvent eu des discussions autour des « choses de la vie » : la famille, la carrière, les loisirs, les amis, les projets. Elle était à mes côtés quand la maladie a frappé maman. A l’époque, nous travaillions ensemble et elle était aux premières loges de mon désarroi. Elle a été une présence indéfectible et une oreille attentive et bienveillante… Ce sont des choses que l’on n’oublie pas.
Aujourd’hui, elle vit une situation similaire. Elle a accepté de nous faire partager cette expérience, au travers de son analyse et de ses ressentis. Elle pose des mots directs et clairs sur sa situation d’aidante en se livrant avec sincérité sur une situation à la fois universelle et personnelle : accompagner son parent dans la maladie.
Je la remercie du fond du cœur de ce témoignage intime.
Aidant familial, une vocation ? Devient-on aidant.e ou naît-on aidant.e ?
Le collectif « Je t’aide – Journée nationale des Aidants » a initié la rédaction de ce plaidoyer en janvier 2020 . Soit juste avant le début de la crise sanitaire du COVID-19. Les témoignages datent de ce “monde d’avant” le confinement.
Les aidants en première ligne
Les aidant.e.s ont été en première ligne pour permettre de faire de la place dans les hôpitaux au début de la crise. Pendant le confinement, alors que les intervenant.e.s à domicile, les professionnel.le.s de l’accompagnement, les infirmier.e.s, étaient indisponibles, ce sont les aidant.e.s qui ont pris le relais.
Pour beaucoup d’entre eux.elles, la crise a considérablement augmenté le poids de l’aide prodiguée. L’analyse des impacts a déjà été lancée dans une étude, pour recueillir “à chaud” leur témoignage .
Le besoin de répit qui est le cœur du sujet de ce plaidoyer, est plus que jamais urgent. Pour le lire, rendez-vous sur ce lien
Dans la tribu des fileuses, ….je demande la fille ! J’ai le grand plaisir d’avoir interviewé Camille, ma fille, à la fin du confinement. Nous avions commencé à discuter de sujets un peu sérieux, comme la carrière, les millénials, l’environnement. Je lui ai demandé si elle acceptait que j’en profite pour la citer dans mon blog. Car après tout, quel meilleur « Filentrenous » que celui d’une mère et sa fille….
En quoi te sens tu une Fileuse ?
Je suis une vraie fileuse, le lien je le crée, je l’entretiens, c’est comme ça, aussi bien dans ma vie personnelle que dans ma vie professionnelle. A 28 ans, j’ai toujours bien sûr mon amie d’enfance, puis mes amies rencontrées en études secondaires. Quant à mon réseau professionnel, j’ai déjà mon petit carnet d’adresses ! Je travaille à l’export, je voyage beaucoup. Je participe à de nombreux salons professionnels, donc par définition, beaucoup de rencontres. Bien évidemment, il est important de soigner ses relations de travail, mais j’avoue que c’est avec naturel, spontanéité et réel plaisir que je considère cet aspect de mon travail. En plus, garder le contact est vraiment facilité par les réseaux sociaux.
Relève de la garde
Je vis à Londres depuis 3 ans. Ma famille et mes meilleur amis sont en France. Il est primordial, que dis-je, vital pour moi de garder le lien, et qu’il soit le plus incarné.
L’an dernier, à l’occasion de la journée nationale du sommeil, une étude a mis à jour un constat assez préoccupant : en France, la durée de sommeil quotidien est passée en dessous de la barre des 7 heures. En cause, l’attrait des écrans, le bruit, les trajets quotidiens, la porosité vie privée-vie professionnelle, le tabagisme… Plus récemment, la crise sanitaire, le confinement, l’anxiété liée, les nouveaux modes de vie (télétravail, école à la maison,….) ont fait exploser le nombre d’insomniaques ou de sommeils perturbés.
En quoi, un bon sommeil est-il si important pour la santé ?
Ce déclin du sommeil se fait au détriment de notre santé, alertent des médecins de l’agence sanitaire Santé publique, car le sommeil joue un rôle majeur sur le bon fonctionnement de notre organisme. Il est même considéré comme le premier médicament naturel : Il permet de stimuler les défenses immunitaires, de régénérer les tissus ou de consolider les apprentissages de la journée. Pour les enfants, il permet également de grandir. Or, en moyenne,
Un jour une infirmière a demandé à maman : vous faisiez quoi dans la vie ?
Et là, l’œil de maman s’est éclairé, elle allait enfin pouvoir dire qu’elle avait été « RESPONSABLE D’ETABLISSEMENT » ! et oui, Messieurs Mesdames, elle avait été chef, et même très très chef… bon, l’établissement en question était un bureau de poste, mais à la fin de sa carrière c’était un très gros bureau de poste. Maman était très fière je pense, d’avoir pu prendre l’ascenseur social et de son statut de femme chef. A l’époque c’était assez peu répandu. Cela flattait son ego, d’avoir de belles responsabilités et d’être aussi souvent la rare femme au milieu des hommes.
La fin de carrière de maman avait été plutôt amère, et sa retraite, en conséquence un peu mal acceptée. Elle était descendue de son piédestal mais elle avait réussi à enjoliver la réalité. Drama Queen, quand tu nous tiens!
Se voir plonger dans la maladie fut pour elle une double peine : non content d’être malade, elle était aussi diminuée ; tributaire des autres, dépendante du corps médical, simple numéro au moment des examens médicaux, pauvre chose contrainte d’attente comme les autres, parmi la foule, en salle d’attente, forcée à fréquenter le commun des mortels.
Quand cette infirmière a posé LA question, son visage s’est éclairé ; ses grands yeux verts ont retrouvé leur éclat.
Quand on passe la porte de l’hôpital, c’est un peu cliché de dire que l’on devient un numéro, mais c’est cependant la réalité toute vraie. On devient le dossier que l’on se trimbale. Maman mettait le sien dans un grand cabas très encombrant, et ses analyses dans une pochette Sonya Rykiel, toujours stylée Mamoune…
Un jour, j’ai lu dans un Blog de soignants de services palliatifs que leur superviseur leur demandait de penser à chaque fois qu’ils devaient entrer dans une chambre que « derrière la porte, il y avait la merveille de quelqu’un ».
Avant de tomber malade, nos proches, nos amis, nos amours étaient des gens joyeux, des facteurs, des fleuristes, des managers, des sportifs, des flemmards, des amants, des coincés, des timides, des poètes, des rêveurs, des comptables,… Avant d’être un malade, notre amour est une personne autonome qui sait prendre des décisions, qui a son libre arbitre, et qui est jaloux de sa liberté.
Bien avant que l’infirmière ne pose cette question à maman, j’avais cette pensée chaque fois que je l’accompagnais en rendez-vous ; car je savais moi quelle femme forte et autoritaire elle pouvait être, quelle femme fière elle était, quelle beauté du sud elle avait été, quel charme elle savait déployer.
Je connaissais, ô combien,son ego et sa volonté d’être au centre de tout, de toutes les attentions et de toutes les préférences. Je me doutais qu’elle devait souffrir aussi de cela et sa coquetterie impeccable l’illustrait à chaque rendez-vous. « Mais, madame Martinez, il faut enlever vos boucles d’oreilles! » .Je souriais en entendant une infirmière lui répéter inlassablement à chaque scanner les consignes de préparation pour l’examen sanction…. Maman s’y rendait à chaque fois avec ses énormes créoles en argent qui lui allaient si bien.
Le malade est avant tout un civil. Il a une histoire. Une vie, des vies, il a vécu et autour de lui nous gravitons comme des petites fourmis en quête d’un quotidien à assumer et embellir aussi.
J’ai rencontré Mélanie dans une autre vie professionnelle. Nous étions chacune Responsable d’un centre de services à la personne, elle sur Nîmes, moi sur Montpellier. Et dès notre première rencontre, le courant est passé. Au cours des ces années là, ce fut un réel plaisir de travailler, d’échanger, de dîner avec elle. Bref une complicité professionnelle a perduré au delà de cette expérience et me permet aujourd’hui de la compter dans ma tribu, la tribu des Fileuses* ! Mélanie, passionnée de Relations Humaines a ouvert il y a cinq ans son cabinet HANE COACHING, avec une approche traditionnelle, mais en y injectant sa petite touche décalée.
J’ai profité du confinement pour prendre le temps de lui poser quelques questions . Portrait d’une Fileuse, délicate, enthousiaste, pleine d’énergie.
On assiste aujourd’hui à l’éclatement d’un modèle de société, aussi bien national qu’à l’échelle planétaire, où un événement résultant de « la norme sociale la plus basse » (marchés alimentaire de Wuhan) fait basculer le monde. En bout de chaine des événements, apparait une constante : la mise en lumière des métiers du soin, hissés au premier plan quand ce n’est pas au rôle de héros!
Le Care selon la philosophe Cynthia Fleury
A l’heure où les penseurs, mais aussi les politiques, les associations, les entreprises amorcent une réflexion sur « le monde d’après », je vous propose de retrouver les grandes lignes de l’Interview de la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury, qui expose les principes et enjeux de la société du Care.
La société du Care, concept basé sur le « Prendre Soin », est une société où l’on comprend que nos interdépendances sont des forces,
La crise sanitaire qui nous contraint chez nous a stimulé une foule d’initiatives solidaires, créatives, artistiques. Mais elle a également remis sur le devant de la scène des dispositifs d’apprentissage jusque là un peu mal-aimés : les MOOC.
Mais au fait, c’est quoi un MOOC?
Un MOOC est une plateforme numérique d’apprentissage : Massive Open Online Courses, – que l’on pourrait traduire en français par le gracieux « FLOM » : Formation en Ligne Ouverte Massivement- qui permet à chacun de se former sur de multiples sujets, quel que soit son niveau d’études, ou son pays. Que ce soit par motivation personnelle ou afin d’enrichir son CV, les MOOC sont aujourd’hui une bonne alternative aux formations classiques. Ils permettent de se former à son rythme, n’importe où et à moindre coût.
Avant la crise sanitaire, dans une autre vie pour ainsi dire, les rédacteurs web, Community Managers et autres métiers de la Communication, nous aimions à célébrer les fameuses journées internationales de …… Mais la crise a tout bousculé et a balayé les grands marronniers éditoriaux. Il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui 15 avril, à l’occasion de la journée internationale de l’Art, je me suis souvenue d’un vieil article du blog qui traitait des « prescriptions de visites de musées sur ordonnance » pour les malades et leurs proches aidants. Alors, bien sûr, à l’heure du confinement, tout cela n’est plus d’actualité.
Mais j’ai une pensée pour les malades chroniques et leurs proches aidants, à la joie et aux instants de bonheur
que peut instiller l’art dans une journée doublement confinée et, vous propose de visiter virtuellement quelques prestigieux musées et expositions inspirantes.
L’exposition Pompéi prévue au Grand Palais pour cette fin mars et reportée à …? que je vous propose de découvrir en cliquant ici.
Comment, bien sûr, ne pas songer au Louvre, dont les fréquentations virtuelles battent tous les records .
Domenico Ghirlandaio, Portrait de jeune homme
Et puis, en tant que Montpelliéraine, c’est avec un plaisir chauvin que je vous invite dans le deuxième musée français le plus fréquenté, au musée Fabre qui accueille – jusqu’au 26 avril – l’exposition temporaire consacré au peintre Jean Ranc (1674-1735), notamment portraitiste officiel des cours d’Espagne et du Portugal. Vous pouvez retrouver virtuellement, à partir du vendredi 17 avril, cette exposition et choisir d’y passer de 5 minutes à 2h, en cliquant https://impakt-360.com/realisation-musee-fabre
Enfin, je souhaiterais terminer cette invitation par le partage de photos prises lors del’exposition Kiki Smith, peintre, sculptrice, graveuse américaine, que j’ai eu la grande chance de pouvoir admirer en janvier à la Monnaie de Paris.